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De Public Enemies à L’Ennemi public
Dans sa critique dithyrambique du dernier film de Michael Mann, Public enemies, Jean-Luc Douin sur le site du Monde rappelle la longue mythologie des Dillinger au cinéma. « Criminel spécial », à qui l’on attribue qu’un seul meurtre, John Dillinger était un dandy gangster un rien frimeur à qui, toujours selon Jean-Luc Douin, Johnny Depp apporte une touche moderne, en lui conférant « le look d’un pirate impatient de se mettre au vert, aux Caraïbes ». On ne sait s’il s’agit vraiment d’un compliment.
Mais le critique du Monde en profite pour faire l’inventaire des nombreuses incarnations de John Dillinger à l’écran : avant toute autre, celle de Humphrey Bogart dans La Grande évasion de Raoul Walsh (High Sierra, 1941), où Ida Lupino suppléait notre Marion Cotillard nationale dans le rôle de la dulcinée. Mais aussi les Dillinger moins connus de Lawrence Tierney dans le film éponyme de Max Nossek en 1945, ou celui incarné par Warren Oates dans le Dillinger de John Milius en 1973. Last but not least, il cite aussi le Dillinger plus « paternel » de Leo Gordon dans L’Ennemi public (Baby Face Nelson) de Don Siegel en 1957. Contrairement à la licence romanesque que s’autorise Michael Mann en faisant mourir Baby Face Nelson avant Dillinger dans Public Enemies, Siegel avait respecté les faits historiques, et préféré relayer Dillinger au second plan, bientôt refroidi, pour consacrer son thriller à son successeur : ce « dingue de la gâchette » qu’était Baby Face Nelson.
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Humphrey Bogart et Ida Lupino dans La Grande évasion de Raoul Walsh (High Sierra, 1941), inspirée de l'histoire de John Dillinger © DR / Coll Institut Lumière
10/07/09
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